On a bien aimé celui du 28 novembre
où on a vu Mme Dehestru et de M Laucher s'enferrer tout seuls pour
trouver os à ronger dans des choses de tout petits formats.
Ainsi Mme Dehestru a montré aux yeux
de tous qu'elle ignorait comment fonctionnait une entreprise en
affirmant tout de go que le mécénat d'entreprise ne trouvait aucune
grâce à ses yeux. L'idée est nouvelle et fort originale. On lui
conseillera de s'informer a minima sur le sujet. A la suivre, les
modestes et les pauvres n'auraient sans doute pas droit non plus
aux lumières et à la Fête ? Le point de vue est là aussi
original.
On reprendra ici la belle envolée de
M Bingert «Monsieur le Maire, je m'insurge contre cette exploitation
politicienne de la pauvreté des gens». Dont acte.
Mr Laucher lui est obligé de se
rabattre sur des non-événements, des exemples de circonstance et de
se prêter au petit jeu des insinuations pour tenter de porter ses
critiques.
Il nous donne ainsi l'occasion de
regretter ses absences à lui bien réelles, constantes et quasi
permanentes aux diverses manifestations qui rythment la vie
municipale. A tel point qu'on peut même se demander comme beaucoup
de Guebwillerois : «Mais qui donc est ce Monsieur Laucher qui
depuis si longtemps est opposant au Conseil Municipal?». On a même
envie de lancer un appel à témoins : «Qui connaît Monsieur
Laucher»? «Qui a déjà vu Monsieur Laucher?»
Pour ce qui est des comptages d'usagers
on lui suggérera d'appuyer sa prochaine intervention publique sur
le compteur bien réel lui de la nouvelle sanisette (chauffée) de la
rue de la Marne et de faire part à la population de l'état de sa
réflexion sur ce sujet hygiénique. En particulier à partir de quel
seuil de fréquentation, donc de quel chiffre, un tel édifice
pourra-t-il se justifier et trouver grâce à ses yeux ? Au
niveau de la méthode et pour garder une dimension scientifique à
l'étude on acceptera bien sûr de ne pas compter double les cas
d'urgence même si pour nombre d'usagers l'utilisation de l'édicule
ne saurait se réduire à simple matière statistique. Il y a sans
doute des réalités humaines pressantes voire douloureuses bien au
delà des seuls chiffres et cela est heureux.
On aura aussi noté dans le journal
l'Alsace une curiosité dans la présentation de deux articles
superposés qui, même s'ils sont du même registre politique, ne
sont pourtant pas de même nature.
En l'occurrence celui de la relation
de la séance du Conseil Municipal évoquée ci-dessus et celui de la
«réunion organisée par un futur candidat»aux prochaines
municipales en l'occurrence notre ami William.
Explications :
Présentation quasiment homothétique
des deux articles ( typographie, taille des caractères, lisibilité,
encadrés, conception etc...) donnant aux deux relations un statut
visuel strictement identique.
Or une réunion d'une liste électorale
et une réunion du Conseil Municipal méritent-elles un même
traitement? Bien sûr pourra-t-on objecter … la sénatrice et
présidente de l'UMP du Haut-Rhin, ce n'est pas rien quand même!
L'objection ne tient pas pour ce qui est banalement une réunion
d'engagement partisan pour des élections municipales locales.
Titre accrocheur avec un air d'intérêt
général, texte plus court et quasiment central pour le second …
tout un chacun un peu au fait du fonctionnement des habitudes de
lecture sait bien que c'est ce texte là qui «accroche» en premier
les yeux du lecteur de passage dans l'espace de la page.
Et donc en réalité pour le lecteur
lambda la relation de l'événement à William passera AVANT celle
du Conseil Municipal. Dit autrement :
William - Conseil Municipal : 1-0
On ergote? Vraiment? On imagine déjà
les candidats de toutes les futures listes en présence demander le
même genre de traitement objectif ou de neutralité, c'est selon. Va
y avoir du mouvement.
NS